Vous refusiez d'y croire. Il y a encore quelques semaines, vous participiez avec insouciance aux festivités de la rentrée. Entre vos cours d'histoire du cinéma et les premiers tournages, vous avez rencontré cette personne qui a su vous envouter par ses paroles mielleuses. Puis elle vous a changé. Vous avez bu quelques gorgées et la soif est devenue insoutenable jusqu'à ce que vos mains soient souillées de sang. Non, vous n'êtes plus humain. (suite)
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Et si le soleil se lève sur les autres Je sais qu'c'est moi qui ai chassé les roses + Iseul
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Mais maudit ami, je veux plus
Danser ce slow avec toi
Souviens-toi des années 90
Quand dans la cour, tous les jours, t'étais mon roi

ootd ou quoi !!!

Les phalanges se glissent sur les genoux face à elle, s'appuient sur eux afin de se pencher vers l'avant, avoir son visage en face de celui d'Iseul. Oh Iseul. Qu'elle a attendu cette soirée toute la semaine, Aimee. Ce n'est pas Las Vegas, ce ne sont pas les néons des églises, les kaléidoscopes des lampadaires, des étoiles, d'un tout qui aurait pu faire briller les yeux d'Iseul, encore plus. Mais là, ils brillent suffisamment, selon Aimee. Peut-être à cause du vin et du champagne, à cause des verres de whisky qu'elle vient de s'enfiler sans vergogne, pas de trop, parce qu'elle ne voudrait rien oublier de ce soir.
Les ongles s'enfoncent dans la chair, se détachent finalement et le front tape contre celui d'Iseul, les lèvres s'approchent, se les mord pour éviter de ne s'en prendre aux siennes et la regarde.


C'est à ton tour, de chanter. Je viens de m'égosiller la voix sur du One direction, c'est à toi de me montrer de quoi t'es ca-pable...

Les mots se détachent facilement, le souffle se fait plus fort, plus pressant, les mains glissent doucement et s'éloignent enfin des jambes d'Iseul, le dos rejoint le dossier en cuir et elle étend ses jambes, les mains sur le ventre, la regarde toujours.
Elles sortent d'un bar chic, un truc dans lequel Aimee met pas vraiment les pieds, parce que ça ne l'intéresse pas vraiment, que les cocktails de luxe ce n'est pas son truc. Mais avec elle c'est différent, que c'est devenu un moment à avoir, absolument, trop agréable, cœur dans la main, dans la sienne, qu'elle le serre, qu'il n'est que pour elle.
Et c'est avec stupeur que Aimee s'est mise à rire, au bar, parce qu'Iseul ne tient pas l'alcool, que le visage rougissait déjà, bien avant celui d'Aimee, elle qui croyait ne pas tenir l'alcool du tout, elle a trouvé une concurrente et pas des moindres.
Puis elles sont arrivées ici, parce que l'américaine à insisté, que ce serait marrant, de chanter un peu, danser peut-être, être dans un endroit à l'abri des regards.
Les phalanges s'emmêlent les unes entre les autres, Aimee crève de chaud, la chemise ouverte jusqu'au nombril, soutenu par des bretelles contre la poitrine, bien accroché au pantalon.


Tu m'as toujours pas dit quel âge tu avais, Iseul au fait... T'en a genre... Trente ? Non, vingt-cinq ? J'ai raison ? Si j'ai raison, tu m'embrasses ?

Aimee revient vers Iseul, cambre le poitrail afin d'être au plus près d'elle. De sa robe rouge. De ses cheveux détachés. De ses yeux bleus, de ses traits presque amers.

Emme


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Mar 8 Fév - 23:30
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Never seen one like her
ft. @Aimee
Un karaoké.
Comme si Iseul avait seize ans.

Pas de Vegas pour Iseul, pas de rendez-vous secret loin du masque qu'elle garde sur son visage.
Pas de sentiment de liberté, de honte qui s'évapore, de tranquillité lorsqu'elle aurait tenu la main d'Aimee dans les rues.
Pas de normalité.

Iseul avait attendu Vegas en secret, dans le coin de son coeur qui ne demandait qu'à ce qu'elle soit honnête.
Vegas ne l'aurait pas jugé, Vegas ne l'aurait pas enchaîné. Vegas l'aurait laissé enlacé Aimee.

Pas de Vegas pour Iseul, et lorsque les choses ne se passent pas comme elle l'avait prévu, elle est frustrée, et elle ne le cache pas.
Elle passait la soirée malgré tout avec Aimee, par politesse, avait-elle dit, parce qu'elle n'était pas du genre à annuler les plans ou poser un lapin à ses dates.
Enfin, c'est ce qu'elle dit.

Elle a mis la robe rouge dont elles avaient parlé, celle qui est un peu fendue sur le côté. Elle avait attaché ses cheveux, mais ça, c'était avant qu'elle ne réalise, en cours de soirée, que ce qu'il restait du chignon était pitoyable, et elle avait relâché ses cheveux. Elle s'était un peu déridée, lorsqu'elles étaient arrivées au bar, parce qu'Iseul, malgré ce qu'elle s'était promis, n'avait pas été timide en ce qui concernait les coupes de champagne.
Résultat, elle se sentait brûlante, presque malade, elle avait la tête tout autant ailleurs qu'ici, et elle n'arrivait plus à être frustrée, parce qu'elle n'était plus d'humeur à vraiment l'être.
Malgré tout ça, Iseul n'oubliait pas qu'elle était une grande dame, et lorsqu'elle posa ses yeux sur Aimee, qui venait réclamer une chanson, c'était pour la toiser, attraper le bas de son visage pour le reculer et se reculer à son tour pour s'enfoncer dans la banquette.

J'ai l'air d'un clown ? J'ai bien dit que je chanterais pas une note, pourtant. T'es venue en connaissance de cause. Je chanterais s'il y a une chanson que j'aime, pour l'instant, y en a aucune.

Iseul désigne l'écran face à elle, comme pour lui dire qu'elle lui laisse gentiment sa place, et elle pivote un peu pour plier ses jambes sur la banquette en cuir et pencher la tête, la joue appuyée sur le bras qui repose sur l'accoudoir, sourire moqueur en coin.

C'est pas vraiment un costard, mais t'es pas mal.

Iseul tend son pied pour la bousculer légèrement, les yeux rivés sur l'écran, écoute distraitement Aimee, qui essaie de deviner son âge.
Son nez se fronce, parce qu'elle n'a pas l'impression de faire trente ans, loin de là, et elle se redresse un petit peu pour pouvoir se pencher vers Aimee, les sourcils haussés, appuie son nez contre le sien jusqu'à le sentir s'écraser, que les lèvres s'approchent sans jamais vraiment se toucher.

Bien sûr que je te l'ai dit. Je t'ai dit que j'avais le double de ton âge. Tu écoutes, quand je te parle, au moins ? Ou t'es juste là pour me faire visiter ton lit ?

Iseul embrasse le coin des lèvres, là où elle voit si souvent les fossettes se creuser. Elle s'installe de nouveau, à moitié couchée, contre l'accoudoir, et tend sa main vers le sol pour attraper la bouteille qu'Iseul avait pris avec elle pour se servir un verre.
C'est pas raisonnable, mais au point où elle en est.

C'est pour quoi, les cheveux roses ? T'as perdu un pari ?

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Iseul
Mer 9 Fév - 0:20
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Mais maudit ami, je veux plus
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Souviens-toi des années 90
Quand dans la cour, tous les jours, t'étais mon roi

ootd ou quoi !!!

Elle hausse les sourcils, l'air surprise, parce que c'est vrai, elle se dit que non, t'as pas l'air d'un clown Iseul. Mais chanter, ce n'est pas être un clown, s'amuser, ce n'est pas clownesque. Alors elle se met à pouffer, tout bas, légèrement, observe les jambes de la brune se plier, venir s'étendre pour la pousser, revenir vers elle et Aimee craque les doigts, les serre lorsqu'ils s'emmêlent, prête à les briser.
Puis Iseul attrape le visage, repousse, se rapproche, la fait espérer un peu plus, toujours. Et Aimee ne peut que subir, qu'elle est prête à subir pour toujours si ça vient d'Iseul, qu'elle peut lui entailler le cœur comme elle le désire.


C'est qu-oi le rapport, avec être un clown...? Tu savais que j'ai déjà fait un boulot où genre, j'étais clown. Aimee marque une pause pour reprendre une gorgée du cocktail en face d'elle, fait tinter les glaçons au fond du verre. Elle lève les yeux vers le plafond, laisse sa nuque s'accrocher au dossier, les paupières qui se plissent, lissent, s'attardent sur les couleurs qui se meuvent autour d'elles. Et bah tu gagnes vachement bien, même si, c'est vraiment pourri...

Ce n'est pas une expérience qu'elle serait prête à renouveler pour être honnête, mais le gain était néanmoins plus qu'exquis, alors Aimee s'était lancée, elle n'était néanmoins pas restait plus de quelques mois, les mioches avaient eu raison d'elle.
Iseul détaille le costume. Pas vraiment un costume. Pourtant c'est un costume. C'est juste que la chemise n'est pas fermée, mais elle peut le jurer, elle l'a trouvé dans le rayon homme celui-là. Alors Aimee sourit bêtement, repose le verre et tire sur les bretelles pour les faire claquer, grince des dents en grimaçant lorsqu'elles viennent se cogner contre sa poitrine. Elle qui pensait ne rien ressentir lorsqu'elle était alcoolisée. Pourtant, là, c'est comme si les sensations étaient décuplées, meilleures, agréables, douces. Iseul.
Elle s'approche et par réflexe, Aimee appuie à son tour son nez au sien, ne peut s'empêcher de rire lorsqu'elle semble s'énerver. Pour quelques années. Aimee était sûre qu'elle n'avait pas le double de son âge, elle avait vu des femmes d'une quarantaine d'années et ce n'était clairement pas Iseul. Alors elle s'approche aussi, glisse la main contre la sienne afin de serrer les doigts, les caresser, la poitrine qui se soulève de façon trop irrégulière et là elle se demande Aimee, si elle a déjà su respirer, un jour.

Je t'écoute je te jure... Mais tu mens. Pourquoi tu me dis pas la vérité, mh ?


Frisson électrique qui font vibrer l'épiderme, baiser contre la commissure des lèvres, pas tout à fait sur elles, juste à côté et Aimee y passe sa langue après le passage d'Iseul, lèche ses lèvres, vient se pencher légèrement en avant avant de poser les coudes sur les genoux, la regarde.
Alors elle secoue la tête en souriant, elle était sûre que les tatouages la surprendrait encore plus. Celui dans le dos, qui s'amasse jusqu'aux bras, véritable spectacle, tableau de souvenirs, de regrets, d'un deuil.
Alors Aimee se lève, fait craquer les vertèbres et s'approche afin de s'asseoir à côté d'elle cette-fois, au plus près.


Non, j'aime juste le rose. T'aimes pas ? Je trouve que ça me va bien... J'ai les cheveux blonds de base.

Et comme à son service, Aimee attrape la bouteille avant qu'elle ne touche les doigts d'Iseul, lui prépare le verre avant de le lui tendre, penchée au dessus d'elle, un bras sur l'accoudoir, l'empêcher de s'extraire, à moins de la repousser. Qu'en d'autres circonstances Aimee ne se serait pas permise autant, d'être aussi sûre d'elle, de quémander autant, de faire tout ce qu'elle veut.
Mais Iseul lui retourne le cerveau, les sens, les émotions. Absolument tout. Alors elle s'approche Aimee, grand sourire aux lèvres, vient appuyer son front contre sa tempe, la boisson toujours dans la main.



C'est pas étonnant que les hommes apprécient ta compagnie, tu le sais ça ? Parce qu'Iseul est piquante. Iseul est cynique. Iseul charme. Iseul attrape et Iseul emprisonne. J'espère que je suis quand même, de meilleure compagnie qu'eux...



Souffle, léger, pas de trop, juste à peine, qu'il effleure la joue d'Iseul, elle vient alors déposer le verre dans la main de celle-ci tout en lui embrassant la paume au passage, puis le poignet, recule, échine contre le siège, ferme les yeux en râlant légèrement. Qu'elle crève Aimee. De chaud. D'Iseul. Mélange aphrodisiaque, mélange explosif, mélange abrasif. Prêt à tuer.
Emme


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Mer 9 Fév - 2:40
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Iseul hausse les épaules, vaguement, presque avec désintérêt. Parce que ça lui paraît évident, à elle, pourquoi elle ne va pas chanter, pourquoi elle n'en a pas envie.

Elle chante pas très bien, Iseul, carrément faux, même. Elle doit pas avoir la voix pour, c'est comme ça, ça arrive, on peut pas être parfait en tout.
Elle aime bien chanter, Iseul, pourtant.
Elle chante avec la petite, parfois.

Ça m'étonne même pas... Mais pourquoi t'aurais besoin de faire le clown si t'es déjà friquée ?

Iseul plisse les yeux, se redresse un peu sur son coude pour la toiser, parce qu'elle trouve ça étrange, qu'on s'emmerde avec un taff aussi idiot et aussi contraignant pour de l'argent qu'on possède déjà.
Elle la fixe, longuement, comme pour essayer d'en deviner la raison, mais rien. Parce que si Iseul avait autant d'argent, elle ne travaillerait même pas un peu. Alors s'humilier et jouer le rôle d'un clown ? Plutôt mourir.

Ses yeux suivent ceux d'Aimee, vers le plafond, les couleurs qu'elles voient clignoter devant elles, celles de l'écran qui attend qu'on lance la prochaine musique pour en afficher les paroles, les néons qui agressent les yeux, les font presque pleurer lorsqu'Iseul passe un peu trop de temps à les regarder. Elle frotte le coin de son oeil, légèrement pour ne pas ruiner ce qu'il reste de son maquillage, avoir l'air encore un peu présentable, même si son visage rouge vif la trahit, même si ses yeux larmoyants la trahissent, même si ses mouvements un peu lents, un peu en retard, disent tout de son état, des nimbes dans son esprit, de son ventre qui fait des bonds, de ses jambes qui lâcheraient instantanément si elle se levait.

Nez qui se fronce, sourcils qui se haussent, yeux qui se posent sur la main qui vient chercher la sienne, l'empoigne, et Iseul fait de même, sans la lâcher du regard.

Donc je suis une menteuse ? C'est un peu indélicat, de dire ça à une dame...

Iseul fait la moue, un peu, caresse la main qu'elle sent dans la sienne, suit du regard la langue qui se glisse sur le coin des lèvres, s'y attarde un instant avant de disparaître.
Iseul déglutit, un peu, les doigts qui lâchent ceux d'Aimee pour revenir tenir sa joue, soutenir sa tête trop lourde pour qu'elle puisse la porter correctement.
Elle aurait pas du boire comme ça, Iseul.
Elle devrait pas se servir de nouveau.  

J'ai pas dit que j'aimais pas, j'ai juste posé une question parce que c'est pas commun, c'est tout.

Iseul l'imagine pas blonde, Aimee.
Elle a beau la fixer très fort, imaginer du mieux qu'elle peut, elle voit rien du tout, et elle ne sait pas si c'est parce qu'elle a trop bu, ou parce qu'elle ne peut pas voir une autre couleur que le rose dans les mèches de la jeune femme.
Que c'est pas assez fort, le blond. Ça tape dans l'oeil comme le rose, ça accroche pas les pupilles, ça les force pas à ne regarder que les mèches qui tombent sur son sourcil.
Iseul déglutit de nouveau, très fort, parce qu'elle a la gorge un peu nouée, qu'elle se fait fureur pour rester un peu lucide, toujours en contrôle, toujours digne, le menton haut et le nez froncé.

J'aime bien.

Elle sait ce qu'elle fait, Aimee. Elle sait ce qu'elle dit, plus qu'Iseul à ce moment précis.
Pourtant Iseul se fait fureur, mais c'est pas assez.
Pourtant Iseul ne regarde même pas vers Aimee, quand elle sent son visage contre sa tempe, les lèvres contre sa main.

Qu'est-ce qui te fait dire que les hommes m'aiment bien ? Tu m'espionnes vraiment ?

Elle regarde même pas. Elle descend le verre sans rien dire. Elle regarde la pièce.
Vide.
Rien qu'Aimee et elle.

Les hommes pourraient même pas être un quart de ce que tu es.

Sourire léger, en confiance, celui qui sait ce qu'il fait quand il repose le verre, qu'il se redresse pour s'installer à califourchon sur Aimee, qu'il joue avec les bretelles, les boutons de la chemise ouverte, les mains qu'elle vient chercher pour les glisser dans le bas de son dos.
En contrôle.
Même quand elle tangue, même quand elle cherche ses mots, même quand ses lèvres agrippent un peu plus la mâchoire qu'elle ne voulait qu'embrasser légèrement, même quand elle se demande
ça ferait quoi
de goûter Aimee un peu, juste un peu.

Toujours.

J'ai quel âge, du coup ? Je veux bien qu'on parie un bisou, mais faut deviner du premier coup.

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Iseul
Ven 18 Fév - 19:03
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Mais maudit ami, je veux plus
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Souviens-toi des années 90
Quand dans la cour, tous les jours, t'étais mon roi

ootd ou quoi !!!

Aimee plisse les yeux, fronce les sourcils, retrousse le nez. L'air idiot. Comme la question d'Iseul qui ne fait pas sens à ses oreilles, probablement parce qu'elle est déchirée. Ou peut-être parce qu'elle est terriblement stupide, cette question. Pour gagner de l'argent. Avoir de l'expérience. Ses propres billets. Elle se demandait Aimee, si Iseul était aussi déconnectée de la réalité que ça.
Mais elle ne dit rien, reste silencieuse. Parce qu'Aimee a toujours aimé sentir la sueur sur le corps, l'acharnement à accomplir un travail bien fait, que ça vaille le coup de se dire ouai j'ai trimé comme un chien, mais c'est comme ça que ça doit être, pas autrement, que l'argent de papa c'est sûr ça aide, il glisse à flot entre les mains. Mais le sien. C'est comme si elle pouvait accomplir encore plus de choses, c'est certain.
Les prunelles grisâtres suivent le coude qui vient s'appuyer sur le sofa, le corps qui se décale, qui revient et s'éloigne. Prête à l'enlacer. Prête à se fondre entre les bras d'Iseul.
Mais la question s'évade vite, Iseul rebondit sur le menteuse et Aimee ne sait pas quoi répondre, parce qu'elle a oublié les quelques mots qu'elle a prononcé auparavant, que là, si elle devait retracé une conversation depuis le début de soirée, elle se retrouverait bien embêtée. Qu'elle n'a que les lèvres tendues d'Iseul dans le viseur, le corps qui se cambre, le cou qui s'allonge, les épaules qui se relèvent pour finalement s'affaisser.


Mh... Puis doucement, Aimee passe une main dans sa chevelure écarlate, s'amuse avec les mèches plus courtes, celles plus longues. S'arrête.Si t'aimes bien, alors j'ai tout gagné.

Qu'Aimee n'a jamais aimé avoir les cheveux blonds, qu'elle a essayé des tas de couleurs. Mais c'est le rose qui lui scie le mieux. Qui enjolive les aigreurs des souvenirs, qu'elle cherche à oublier, à rendre plus belles.
Le corps d'Aimee finit par se relâcher, s'écrase sur le sofa, légèrement penché vers Iseul, les yeux qui suivent toujours les siens, rougeâtres, vifs, perdus. Les paupières se ferment lentement comme pour mieux profiter de la vue, des traits d'Iseul. Pour ne jamais l'oublier.
Et qu'avec tout cet alcool qui ronge les veines, elle se souviendrait toujours d'elle et de sa voix. Pour toujours. Et à jamais.
Alors Aimee s'apprête à répondre, un peu en retard, avec une latence presque abrutissante et ça l'a fait rire, Aimee. Elle entend ce que dit Iseul, plus que n'importe quoi. T'es plus qu'eux. Et ça fait sourire Aimee encore plus, avec les dents, qu'elle cache brièvement son visage parce qu'elle semble rougir, encore plus. Qu'elle a chaud, Aimee.


Tu me gênerais pres-que... Aimee renifle, essuie les petites gouttes qui perlent sur le front avant de la regarder, un sourcil haussé.Si tu me plaît comme ça, je n'imagine même pas comment les mecs sont à tes pieds. Il suffit d'ê-tre l-ogi-quue...

Mais ses mains se retirent bien vite lorsqu'un pression vient s'agglutiner sur ses jambes et elle se redresse, adosse bien le dos, appuie les paumes contre les cuisses nues, les pouces qui se plantent dans la volupté de la chair, les ongles qui suivent et elle lève le museau, Aimee. Regarde Iseul les yeux brillants, le pouls qui bat soudainement trop vite, comme s'il allait exploser; comme s'il n'avait jamais su correctement battre, un coup après l'autre, un coup encore, et encore. C'était comme si les secondes s'étaient mélangées, emmêlées.


Oh... Mh... Je pense... 27. C'est mon dernier mot, chef.

Les phalanges glissent par dessus la robe, s'agrippent en haut des reins afin de tirer Iseul contre elle un peu plus, son bassin contre le sien, la vue plongeante sur sa poitrine, Aimee se met à bêtement sourire et elle penche la tête en arrière, le cou à découvert, la nuque penchée, les yeux baissés afin de la voir.


T'essaies de me faire perdre la tête, avoue Iseul. T'aimes ça, que les gens te regardent et t'adulent.

Aimee souffle, doucement. Essaie de prendre un peu plus d'air dans les bronches, de faire redescendre le rythme cardiaque. Rabat ses mains sur les jambes d'Iseul, passe légèrement sous la robe, à peine.
Emme


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Lun 21 Fév - 3:53
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