Vous refusiez d'y croire. Il y a encore quelques semaines, vous participiez avec insouciance aux festivités de la rentrée. Entre vos cours d'histoire du cinéma et les premiers tournages, vous avez rencontré cette personne qui a su vous envouter par ses paroles mielleuses. Puis elle vous a changé. Vous avez bu quelques gorgées et la soif est devenue insoutenable jusqu'à ce que vos mains soient souillées de sang. Non, vous n'êtes plus humain. (suite)
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she could change ur life, make u wanna get closer ✛ Aimee
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Iseul
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Pas un chat dans le parc, ou du moins presque.

Iseul est isolée dans un coin, fait tourner son téléphone entre ses doigts - elle attend.
L'académie grouille toujours de monde, ce n'est jamais très simple de trouver un endroit calme. Pourtant aujourd'hui, ce coin du parc est vide, et Iseul en a profité pour passer les appels qu'elle avait à passer et qui ne pouvaient pas vraiment attendre ce soir, lorsqu'elle rentrerait.
Rien à signaler, pourtant. Les voix au téléphone étaient calmes et lui avaient dit que tout allait bien, pour l'instant.

Iseul attend, mais elle ne sait pas vraiment ce qu'elle attend. Ses yeux se posent de temps en temps sur son téléphone, parce qu'elle avait appelé le père de la petite, au passage, mais qu'il n'avait pas répondu. Elle ne s'inquiétait pas pour autant, mais elle n'était jamais vraiment sereine les semaines où elle ne l'avait pas à proximité.

Iseul n'a plus rien à attendre, plus personne à appeler, plus rien à vérifier, plus rien à épier, elle n'a plus qu'à attendre le début de son dernier cours.
Elle reste appuyée contre son arbre un instant, observe les têtes qui passent devant elle, celles qui s'éloignent plus loin, des têtes qu'elle ne reconnaît pas parce qu'Iseul ne s'est jamais vraiment fait d'amis à l'académie, parce qu'elle a d'autres choses en tête que de sympathiser.
Iseul a la jambe endormie, forcément, à force d'avoir croisé les jambes aussi longtemps.
Les pas sont incertains, pourtant Iseul s'avance sans s'en soucier, de sa jambe qui a un peu de mal à suivre, qu'elle ne sent même plus vraiment.

Iseul aurait peut-être dû s'arrêter, ceci dit, parce que sa jambe peine à tenir sur le talon qui la soutient difficilement, et, inévitablement, c'est sa cheville qui finit par lâcher.

Au moins, Iseul, y aura personne pour te voir le cul par terre.

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Mar 1 Fév - 18:37
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Aimee marche tête haute, comme toujours. Les yeux ne fléchissent pas une seule fois vers le sol, jamais quand ils passent devant elle, l'air hautain, l'air machiste. Jamais, pas une fois.
Les mains au fond des poches, elle joue avec son briquet, briquet qu'elle n'utilise que rarement, que lorsque Dmytro est avec elle, parce qu'elle ne fume pas vraiment Aimee, ne le fait que lorsque les nuits sont longues, longues et éreintantes.
Alors silencieusement, les écouteurs dans les oreilles, Aimee traverse le parc avant de s'arrêter net lorsque les mirettes aperçoivent celle qui a fait battre rapidement son cœur, a fait rater des battements si forts qu'Aimee a cru en crever. Mais l'euphorie est vite redescendue lorsque celle-ci ne lui a pas prêter une œillade, pas même un seul mot. Rien. Et ça la torture depuis plusieurs jours, Aimee, de ne pas savoir à quoi s'attendre, avec cette fille. Qu'elle n'a pas vraiment l'habitude d'être ignorée de la sorte, pas comme ça.
Alors elle approche un peu, reste derrière un arbre, retire les mains des poches et joue avec le zip de son gilet, observe ses nike qui, autrefois blanches, ne sont plus qu'un mélange de gris et de noir.
Elle n'arrive pas à entendre la conversation de là où elle se trouve, seulement quelques échos, quelques sons inaudibles, mais rien de vraiment intéressants.
Et lorsque les talons claquent le sol, Aimee relève le visage, sent déjà le visage chauffer, les tripes se tordre, que ça fait bien longtemps que son cœur n'a pas été aussi enflammé.  Que ça lui ferait presque mal, de le sentir s'échapper de la cage thoracique. Alors elle s'apprête à sortir de derrière le tronc, à s'approcher pour lui demander si elle a fait quelque chose de mal lors de leur rencontre, qu'elle n'a pas envie de paraître mauvaise, d'être comme ses comparses masculin mais ça taraude trop violemment dans son esprit, elle a besoin de savoir. Mais à la place, c'est la brune qui s'écrase au sol et Aimee, à les sourcils qui se haussent, le sourire qui s'étire et elle approche doucement, les mains au fond des poches, s'accroupie en observant la cheville de la jeune femme.


Sacrée chute. Ce sont les talons qui sont trop hauts ?

Elle se met à doucement rire, pas de trop, pas qu'elle veut se moquer, lui dire que c'est peut-être le karma pour avoir été aussi hautaine l'autre fois, mais elle ne dira rien. Silence léger, silence pesant, Aimee se relève et tend les mains afin d'aider sa camarade à tenir enfin debout.


Tu veux qu'on échange ?


Pointe du doigt ses baskets, elle peut remarquer la carrure svelte de la jeune femme, les jambes drôlement longues, la taille marquée, les cheveux qui ne sont pas vraiment longs, tirent sur le bleu, légèrement, pas de trop. Mais surtout, les traits droits et strictes du visage, les yeux saphirs intransigeants, qu'elle pourrait s'y noyer, Aimee.


Je plaisante, évidemment. Je pense pas que tu rentres dans mes godasses, pour être honnête...


Emme


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Mar 1 Fév - 20:17
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Iseul masse sa cheville endolorie, la jambe tendue et le buste légèrement penchée pour pouvoir la toucher plus facilement. Elle retire le talon pour regarder sa peau sous toutes les coutures, vérifier qu'elle n'a rien de cassé, et soupire bruyamment. Elle sent déjà que c'est enflé, elle voit la peau rougir petit à petit et elle peste, tout bas - mais en même temps, quelle idée de mettre des chaussures pareilles, alors qu'elle aurait été bien plus à l'aise en baskets.

Le bruit de pas étouffés par l'herbe l'interpelle, et Iseul détourne le visage.
C'est surprenant, de voir cette tête rose ici, de la voir sourire et s'accroupir. Surprenant parce que c'est étrange, de tomber sur elle et pas quelqu'un d'autre, alors qu'il y a tant de monde dans l'école.
Elle incline la tête, l'observe un long moment, regarde autour d'elle. Elle était certaine de ne pas l'avoir vu, pourtant, une chevelure pareille, ça se remarque.

Tu me suis ?

Iseul plisse les yeux, parce qu'elle est certaine que c'est le cas - c'est trop anormal qu'elle soit sortie de nulle part. Elle ne l'avait pas vu depuis la dernière fois, alors ce n'était peut-être le cas, mais c'était l'impression qu'Iseul avait, et elle la fixa un instant, comme pour essayer de lire sur son visage, deviner la réponse, parce qu'il y avait de grandes chances qu'elle nie en bloc.
Le regard d'Iseul se baisse vers les mains qu'elle lui tend, et elle hésite. D'ordinaire elle se serait relevée seule, aurait balayé les mains qu'on lui offre, mais elle sait d'ores et déjà qu'elle aura du mal à se redresser toute seule, vu la douleur lancinante qu'elle sent encore dans sa cheville.
Elle souffle, retire son deuxième talon qu'elle laisse tomber à côté d'elle et attrape les doigts à contrecœur pour se relever avant de les lâcher bien vite et de se reculer, le menton qui se hoche un peu pour la remercier.
Iseul pivote son buste pour regarder son derrière et balayer l'herbe et la terre laissés sur sa terre. Elle en profite pour jeter un regard vers les baskets que lui propose avec amusement sa camarade et elle roule des yeux.
Bien sûr, comme si elle allait porter de telles horreurs.

Oui, on échangera le jour où je chercherai à avoir des champignons aux pieds.

Iseul n'avait pas su comment réagir lorsque la jeune femme l'avait abordé, quelques jours plus tôt. Alors elle avait fait ce qu'elle faisait de mieux - l'ignorer et ne rien dire, ne pas relever. Dans un tout autre contexte, Iseul aurait sûrement été moins mauvaise, mais elle n'avait pas su faire autrement, en public, en plein milieu d'un couloir bondé - et surtout, d'ordinaire, c'était Iseul qui allait vers les autres d'ordinaire, pas l'inverse, et elle n'avait pas l'habitude de quelqu'un qui soit aussi rentre-dedans, aussi franc. C'était elle, qui endossait ce rôle, quand elle choisissait de converser avec les autres.

Je peux faire quelque chose pour toi ?

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Mer 2 Fév - 0:50
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Les mains légèrement plus grandes s'accrochent aux siennes, les oreilles lui brûlent et surtout, elle a le ventre qui se tord, Aimee. Les yeux s'accrochent à la silhouette qui peine à se relever et aux lèvres qui crachent enfin leur venin. Mais ça n'empêche pas Aimee de sourire, d'hausser les épaules. Qu'elle n'a pas l'habitude de se comporter comme ses comparses les hommes, qu'elle n'irait jamais se faufiler de façon aussi abrupte, qu'elle n'irait jamais poser ses mains de la même façon qu'eux sur elle.
Alors Aimee fait une petite moue, se détache de l'arbre et marche doucement autour de la brune, les sourcils haussés, presque outrée d'un tel questionnement.


Sérieux ? Tu crois que je vais te suivre ? J'avoue que j'ai peut-être... Attendu que tu finisses ta conversation, mais promis, je t'ai pas suivi, c'est purement du hasard pour le coup.

Aimee renifle, Aimee recule légèrement pour lui laisser de l'air, ne pas être trop invasive, pourtant à cet instant, elle aimerait être plus près du Soleil, se brûler les ailes, s'écraser, mourir.
Mais ce n'est pas comme elle voudrait que ça se passe, que ce soit plus romantique, plus intime, parce qu'elle a un truc différent des autres, qu'elle ne saurait pas vraiment dire. Peut-être le cynisme qu'elle emploie, le nez qui se retrousse lorsqu'elle parle, les sourcils qui s'inclinent, se froncent, s'abaissent légèrement, la tonalité de la voix, toujours la même, ne flanche jamais. Et ça, ça fait battre un peu plus la poitrine d'Aimee, qu'elle le regrettera sûrement demain, après demain. Petit sourire, fossettes qui se dessinent sous le menton, au milieu des joues, s'approche encore un peu, rigole à sa blague, passe outre.


Mais c'est peut-être un signe pour que, toi et moi... Aimee s'arrête devant celle dont le nom lui échappe encore, qui ne lui échappera plus ce soir, elle espère. On aille boire un verre ? Moi c'est Aimee, je suis d'humeur généreuse, je paye tout. T'aimes le vin ?

L'engouement se lit sur le visage, sur le sourire qui ne se contient pas vraiment, qui se soulève sans arrêt, en coin, jusqu'aux oreilles, puis elle essaie de mordre les babines pour se calmer, mais ça ne marche pas vraiment, il faut l'admettre.
Emme


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Jeu 3 Fév - 14:08
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Je t'ai pas suivi, répond sa camarade aux cheveux roses, mais tout ce qu'Iseul entend, c'est oui je t'ai peut-être suivi mais j'assume pas trop, alors on dira que c'est le hasard, tu sauras jamais la vérité.
Qu'elle trouve étrange qu'on la suive, mais elle trouve ça trop suspect, de ne pas l'avoir vu dans le parc avant qu'elle ne tombe.
Elle lui laisse le bénéfice du doute, pourtant, parce qu'elle ne peut pas faire autrement, mais dans un coin de sa tête, elle continue de la trouver suspecte, cette nana un peu trop décontractée à son goût. Elle la fixe longuement, comme pour la jauger, mais elle ne voit rien de mauvais, rien qui ne lui dise de se méfier - rien qu'une étrangère un peu désinvolte, qui n'a pas encore bien compris qu'ici, c'est quand même drôlement osé, qu'elle vienne draguer par deux fois une fille aussi ouvertement.
Et elle n'en avait jamais rencontré, des gens aussi peu inquiété par le regard que les autres vont poser sur elles, par les chuchotements qu'on entendra au passage.

Iseul soupire bruyamment, pour bien lui faire comprendre qu'elle ne la croit qu'à peine et hausse les épaules. Au moins, elle admet qu'elle espionnait.

Donc tu m'espionnais ? Et je suis censée croire que tu ne m'as pas suivi ?

Iseul fronce le nez un instant, parce qu'elle se demande ce qu'elle a entendu, précisément. Ce qu'elle a compris, ce qu'elle a déduit de ses appels.
Mais rien d'alarmant sur le visage de la jeune femme. Rien qui ne laisse transparaître qu'elle ait entendu quelque chose de particulièrement choquant, quelque chose de particulièrement surprenant.
Juste un sourire, des creux au coin des lèvres, des yeux qui ne la quittent pas et qu'Iseul jauge à leur tour tandis que la jeune femme lui tourne autour un instant.

Y a des moyens moins suspects d'aborder les gens.

Iseul croise les bras, recule de nouveau vers son arbre. La fin d'après-midi approche, et elle a sacrément peur d'un mauvais coup de soleil, alors elle reste à l'ombre des feuillages pour continuer de l'observer, de se repasser l'interaction en tête - ou du moins la tentative d'interaction - qu'elles avaient eu quelques jours beaucoup.
Elle est tenace, la fameuse Aimee. Et encore une fois, Iseul est surprise, un peu dépourvue, parce qu'on n'ose jamais vraiment forcer un rencard quand la précédente réponse était un non évident.
Iseul décroche un bref sourire, parce que la situation l'amuse, qu'elle est un peu improbable, qu'Aimee est complètement improbable, comme fille, et elle lève les yeux au ciel, l'air de dire que putain, c'est pas possible d'être aussi insistant.
Que ça se voit, sur le visage d'Iseul, qu'elle fait tout pour avoir l'air le plus fermée, et pourtant elle n'en démord pas. Qu'Iseul n'est pas la plus agréable, pas le genre de fille qu'on tient absolument à connaître, à emmener en date, et pourtant.

J'aime le bon vin. Mais si tu avais les moyens pour du vrai vin, tes chaussures ne ressembleraient pas à ça.

Iseul appuie l'arrière de son crâne contre le tronc, baisse les yeux de nouveau vers les baskets qui ont du être drôlement blanches, il y a longtemps.
Elle renifle avant de soupirer, comme résignée, hausse les épaules et se décolle un tout petit peu du tronc, les mains désormais dans le dos, entre elle et l'écorce, et elle se balance légèrement.

Et tu as quelle âge, Aimee ?


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Dim 6 Fév - 3:07
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La brune en face d'elle est suspicieuse, pas vraiment sûre qu'Aimee soit quelqu'un de convenablement correct, d'assez intègre peut-être. Elle n'en sait pas grand chose, l'américaine. Elle observe simplement celle qui souffle fort et dont les mouvements sont mitigés, Aimee dirait qu'elle semble renfermée, pas vraiment encline à la conversation, pourtant.
Pourtant elle lui parle et ça fait un peu plus chavirer sa poitrine, battre la chamade, les papillons dans l'estomac qui grapillent les parois, comme quand on a dix ans, douze ans, seize ans. Alors Aimee penche légèrement la tête, soulève les épaules comme pour dire crois ce que tu veux, quelque chose comme ça. Parce qu'elle ne ment pas, Aimee. Elle pourrait le promettre sur la tête de n'importe qui à qui elle tient assez pour que ça ait du sens, c'est juré. Pourtant elle en semble persuadée, qu'Aimee s'est planqué derrière un arbre, à attendre, à écouter. Et elle ne va pas broncher, les yeux qui finissent par quitter le visage de la jeune femme, s'arrête sur la carrure svelte, la carrure grande et élancée, sur la poitrine, les hanches, les jambes, retourne au visage, ne s'en cache pas.


Pas quand ils t'ignorent royalement en plein milieu d'un couloir.

Glousse, souffle légèrement par le nez lorsqu'elle rit. Parce qu'elle n'a pas tord, Aimee. Il faut employer des techniques étranges, carrément médiocres, presque flippantes, pour parvenir à approcher ceux qui s'entêtent à nous ignorer, à nous prendre de haut. Et qu'Aimee lui aurait dit d'aller se faire foutre d'ordinaire, mais tu lui as tapé dans l'œil, elle s'est effondrée à cet instant précis, Aimee.
Elle ne lui a toujours pas dit son prénom, comme si elle voulait la tenir éloigner mais elle réponds pourtant, qu'elle aime le vin, mais qu'aec des baskets pareils elle doute qu'elle puisse payer un bon vin. Elle doute. Toujours. Encore. Et Aimee roule des yeux, détourne les yeux, fait une légère moue, un peu la gueule, parce qu'il faudrait qu'elle traîne des pieds et des mains pour qu'elle la croit, qu'elle lui décroche la lune, éteigne le soleil, lui glisse dans les mains au côté de son astre jumelle.
Aimee s'approche,  s'approche tellement que la jeune femme doit reculer, cogner les omoplates à l'arbre et la paume tape contre le tronc, le bras tendu, l'empêche presque de s'échapper. Presque.


Je suis quasiment sûre que je peux payer les meilleurs vins que tu, ne pourras jamais te prendre. Les billes grises restent dans celles azurs, toujours, jamais flancher. Mais, je peux t'y faire goûter. Il suffit de dire oui. Et ton prénom. Ce serait sympa. Les prunelles d'Aimee s'abaissent par la suite vers ses baskets, elle sourit. Elles sont grave cool et hyper à la mode.


Aimee ne bouge pas, patiente qu'elle la bouscule, quelque chose. Qu'elle montre qu'elle est impliquée, juste un peu, qu'Aimee ne se fasse pas de faux espoirs, que derrière chaque phrases elle a l'impression de comprendre un double sens, quelque chose qu'elle ne devrait pas.


Et toi ? Oh, je dois utiliser un titre pour te parler ?

Aimee trop sûre d'elle, Aimee prête à s'embraser pour un peu d'attention, un peu de tendresse. Juste un peu, qu'elle voudrait lui dire pour un soir et que ça devienne pour toujours. Qu'elles en se connaissent pas encore et pourtant, c'est tout comme.
Emme


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Dim 6 Fév - 4:07
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Iseul arque un sourcil, parce qu'elle ne comprend pas pourquoi elle n'a pas compris que ça voulait dire pas intéressée. Qu'il n'y a pas de plus gros stop que quelqu'un qui ne prend même pas la peine de répondre. Pourtant ça a l'air de faire sens dans la tête d'Aimee, ce qu'elle dit. Ça a l'air de faire sens, de lui dire, je force parce que t'as pas voulu la dernière fois.
Quoiqu'aujourd'hui, Iseul ne regrette pas vraiment, qu'Aimee revienne à la charge.

Un couloir bondé. Des dizaines de gens autour. Et de ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, tu n'es pas la plus discrète que j'ai rencontré.

Nouveau haussement d'épaules de la part d'Iseul. Elle essaie de bien lui faire comprendre que ce n'était pas l'introduction la plus appropriée, qu'elles n'étaient pas dans un endroit où elle pouvait se permettre d'être aussi sans gêne, aussi directe, comme le serait ses camarades masculins.
Que c'est comme ça, c'est naze, mais c'est comme ça. Et d'ailleurs, Iseul a déjà regardé plusieurs fois autour d'elles pour voir s'il y avait un peu plus de monde que tout à l'heure, mais il fallait croire que les cours de l'après-midi concernaient trop de monde pour que les étudiants soient dehors.

Aimee semble ne pas pouvoir être convaincue non plus, campée sur ses positions de la même manière qu'Iseul, pour des raisons différentes. Comme si elle savait déjà l'issue, qu'elle savait qu'Iseul allait accepter, et elle se demande pendant un instant si elle s'est grillée, mais impossible, vraiment.
Iseul fait du mieux qu'elle peut pour rester impassible. Son dos cogne l'écorce, ses sourcils se haussent légèrement, plus d'amusement que de surprise, quoiqu'elle en a eu le souffle coupé un instant.
Elle fronce un peu les sourcils, la regarde de bas en haut comme pour appuyer son air déjà condescendant, continue de se balancer légèrement d'avant en arrière, taper un peu son corps contre l'écorce, ses pieds nus qui se dandinent un peu dans l'herbe.

Ah. Et qu'est-ce que t'en sais, que j'ai besoin de toi pour goûter du bon vin ?

Regard qui toise, qui ne flanche pas, doigts qui finissent par quitter son dos pour aller arranger le col de la chemise à demie-ouverte d'Aimee.
Elle acquiesce, comme si elle réfléchissait, et elle finit par sourire un peu. Juste un peu, histoire qu'elle ne s'emballe pas plus qu'elle ne l'est déjà.

Iseul.

Une fois le col correctement ajusté, les épaules parfaitement lissées, Iseul plaque de nouveau ses mains dans son dos, expire longuement et rapproche un peu son visage du sien, les yeux plissés.
Si elle veut jouer à la plus intimidante, Iseul ne la laissera pas faire.

Tu. As. Quel. Âge. Aimee.

Elle articule, Iseul, comme pour lui dire que c'est elle, qui a posé la question la première, qu'elle attend une réponse, parce qu'elle pourrait très bien tourner les talons sans un regard, elle devrait le savoir, pourtant.
Sa main s'agite, parce qu'elle n'est même pas certaine qu'elle utiliserait les titres correctement.

Bah, c'est pas comme si vous saviez vous en sortir de la bonne manière, de toute façon, alors oublie.

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Dim 6 Fév - 5:36
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Aimee l'observe se cogner, s'attarde sur les traits du visage, essaie de percevoir quelque chose qu'il ne s'était pas passé jusque maintenant, garde le poing contre l'écorce, enfonce légèrement les doigts sur le bois qui s'effrite, suit le mouvement de tête d'Iseul, ceux des épaules, de la chevelure qui dégringole des épaules, s'affaisse dans le dos et Aimee roule des yeux. Parce qu'elle ne s'était pas montré aussi brusque, pas si insistante. Elle en était sûre du moins, mais entre ce qu'elle pensait faire et ce qu'elle faisait, elle savait néanmoins qu'il y avait une marge. Alors Aimee souffle doucement, approche le visage et retrousse le nez, arque un sourcil.


Et moi je pense que tu abuses, que tu cherches une excuse. Et pourquoi ? J'en sais rien. Je t'intimide parce que je suis trop... Incroyable ?

Aimee sourit, elle sourit tellement qu'à force les muscles lui tirent, font mal, mais c'est plus fort, elle retient un rire qui s'échappe légèrement, à peine, audible, et merde. Alors elle tourne les yeux, relâche la pression, toujours à proximité, ne s'éloigne pas. Elle ne doute pas qu'elle ne puisse pas s'en acheter, cependant son père gagne bien sa vie, suffisamment pour qu'Aimee puisse faire ce dont elle a envie, même si elle réclame rarement, préfère se débrouiller pour gagner son argent, à la sueur du front, à coup de maux de crâne parce que les mômes sont parfois ingérables, mauvais, ingrats. Pas toujours, mais assez pour  dire que les gamins c'est emmerdant. Alors elle hausse les épaules Aimee, une énième fois, langage corporel efficace, qu'on comprend, qu'importe la langue finalement.
Cependant les yeux retrouvent vite la brune, elle approche, seulement les mains.
Le souffle d'Aimee devient plus fort, sans qu'elle ne le veuille vraiment, une pression dans le ventre, le visage qui rougit, chauffe, les pulsations du corps qui se rapprochent, tellement qu'elle peut entendre le cœur battre à travers l'organisme. Les doigts d'Iseul arrangent les boutons de sa chemise.
Iseul. Iseul. C'est joli, Iseul. Joli comme les étoiles, joli comme des lys, joli comme toi, Iseul.
Un peu déconcertée, prise de court, principalement. Aimee a la bouche qui s'entrouvre, juste à peine pour qu'on voit les dents. Et elle déglutit avant de la regarder enfin, Iseul.


Je préfère me dire que tu ne peux pas, comme ça je suis sûre de pouvoir te l'offrir, Iseul.

Aimee n'a jamais été douée avec les formalités, a toujours eu du mal avec les titres honorifiques coréens, tellement qu'à force, elle ne se prête plus au jeu, pourtant, elle le devrait. Mais la plupart de ses amis ne le lui rappellent pas, qu'elle côtoie tant d'étrangers qu'ils ne le font pas qu'à force, c'est à peine si ça effleurait son esprit, à Aimee.
Alors l'américaine se demande, reste un peu silencieuse lorsqu'elle repose la question, comme pour s'imposer. Doit-elle l'appeler sunbae ? Aimee n'en sait rien, maintenant qu'elle a le prénom dans la poche, qu'il sonne aussi doux que du miel sur la langue, ce serait dommage de s'en priver.


.... 21 ans. Pourquoi tu veux savoir ? Parce que t'as envie que je t'appelle ajumma ? Iseul est vraiment plus joli..

Aimee murmure la fin de sa phrase lorsqu'elle se rapproche, mots presque soufflés, les yeux qui s'accrochent presque sensuellement, prête à se laisser dévorer par Iseul. Quand elle le veut, quand elle le désire. Que c'est abrasif, qu'elle ne sait pas vraiment comment réagir, Aimee, si ce n'est faire du rentre-dedans sans gêne. Qu'elle comprenne où elle veut en venir.
Emme


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Dim 6 Fév - 6:04
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J'en sais rien, et c'est bien ça le problème, réplique presque Iseul.
Elle a envie de lui dire que dans d'autres circonstances, dans un endroit plus calme et plus secret, à l'abri des regards, les choses auraient été tout autres.
Qu'Iseul ne l'aurait pas ignoré, qu'Iseul aurait attrapé la perche qu'elle lui tendait immédiatement, toujours à sa manière, ceci dit.

Que si Aimee était un peu plus attentive au monde qui l'entourait, et à ce qu'essayait tant bien que mal de lui dire Iseul, un truc du genre, on devrait s'isoler, les choses se passeraient peut-être plus simplement. Qu'elle n'aurait pas besoin de forcer pour un rencard.

D'accord. Tu as raison. J'étais trop intimidée.

Iseul pince les lèvres, comme pour se retenir de parler un peu plus, parce que c'est inutile - Aimee ne comprendra pas que d'autres ne sont pas aussi à l'aise qu'elle, encore, à ce sujet-là.
Qu'elle a autre chose à penser, de toute façon, qu'elle a l'impression de s'ébouillanter dans ses propres pensées.

Tu devrais me comprendre, aussi, t'es tellement...

Iseul retient un sourire amusé.
Malgré elle, elle a envie d'attiser le brasier, de le regarder flamber, de s'accrocher à cette fille sortie de nulle part, de la sentir se consumer un peu pour commencer, beaucoup par après.
C'est bien malgré elle qu'Iseul lui jette des oeillades, vers les lèvres, vers les yeux de nouveau.

Elle sait depuis longtemps, maintenant, Iseul, que ce sont les filles qui la font chavirer. Pourtant, même maintenant, elle se demande pourquoi tous les hommes qui ont tenu le même discours qu'Aimee ne lui ont jamais fait ni chaud, ni froid. Pourquoi elle se sentait si indifférente en les regardant.
Pourquoi Aimee ne la laisse pas indifférente, pourquoi elle se sent flattée, elle qui n'a pas besoin de l'être, pourquoi elle en oublierait presque d'être discrète, de se cacher, d'attendre un endroit plus reclus.
Elle secoue la tête, le fin sourire n'a pas quitté ses lèvres. Il reste léger, comme timide, comme si elle n'était pas prête à s'ouvrir ne serait-ce qu'un peu. Qu'il fallait encore garder la façade - succomber aux avances, mais garder la face, toujours.

Il y a des hommes qui font des meetings pour partager leurs meilleurs disquettes ? Tu y participes ?

Iseul ne joue que rarement, comme ça.
Seulement quand elle s'accorde du temps pour elle, un soir où elle tombe miraculeusement sur une femme qui est sur la même longueur d'onde qu'elle.
C'est dur de l'admettre, mais Aimee, c'est du pain béni, et Iseul doit bien se rendre à l'évidence.
Même si ce n'est que pour une nuit, pour s'amuser un peu, sentir un peu de chaleur et de compagnie,
Iseul devra bien lui dire oui. Elle avait raison, Aimee, de savoir.

Comment t'as deviné, que j'avais le double de ton âge ?

Iseul paraît profondément surprise, elle cligne des yeux, fixe la jeune femme en l'attente d'une réponse. Les doigts retournent se balader, sur un des bras cachés sous la chemise bleue cette fois-ci, et elle tire légèrement Aimee vers elle pour chuchoter à son tour.
Les yeux vérifient une dernière fois qu'on ne les regarde pas, qu'elles sont tranquilles au moins autant que possible.
Le sourire s'élargit un peu, s'amuse, attend une réaction, de lire la stupeur sur le visage peut-être, un pas en arrière tandis qu'elle attrape délicatement son poignet pour la tirer encore un peu.

On fait ça comment, alors ? On va acheter une bouteille et on va chez toi ? Tu m'emmènes dans un endroit chic que je peux clairement pas me payer, miséreuse que je suis ?
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Dim 6 Fév - 7:09
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Les mains tournent dans les poches, cherche à se calmer d'une manière ou d'une autre, que l'excitation l'empêche de faire quoi que ce soit de censée. Comme éviter d'être aussi rentre dedans, que ça aurait pu mal tourner si Iseul l'avait voulu, que maintenant qu'Iseul réagit un peu plus, avec cynisme néanmoins-Aimee se sent un peu bête, un peu idiote, que peut-être elle aurait du faire comme ça, pas comme ci. Mais qu'elle ne regrette pas non plus, parce qu'elle parle,  répond avec un humour tranchant et presque acerbe. Que ça va continuer de la faire plier, Aimee.
Alors à son tour Aimee répond par la provocation, bombe le torse, le rictus qui soulève les fossettes, l'allure fière, qu'elle place entre deux mots d'Iseul que Ouai je sais, t'es pas la première à l'avouer. mais entre les lèvres de la coréenne, ça avait une saveur plus particulière. Bien différente de ce que les autres filles pouvaient lui dire.
Iseul, t'es belle comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête.
Aimee peut voir les saphirs miroiter entre le ciel gris et la cerise. Presque penchée à ses lèvres, elle se demande si Iseul fait exprès, de vouloir la faire lorgner comme ça. Parce qu'Aimee n'a jamais douté de da sexualité, que ça lui avait paru comme une évidence, à ses six ans, que les filles étaient plus jolies que les garçons, plus amusantes, plus tout, et les garçons rien.


Si tu venais me voir, carrément. Je serais prête à gagner le premier prix pour toi...

Iseul est proche et Aimee lorgne ses lèvres, mord les siennes, serre brièvement les paupières pour les rouvrir directement sur le haut du visage, cesser de s'attarder plus bas. Mais c'est compliqué. Parce que c'est Iseul maintenant, qui semble prendre les devants.
L'épiderme frissonnant, la salive s'agglutine sous la langue, les mirettes s'abaisse vers les mains qui se promènent sur elle, contre elle, Aimee reste silencieuse cependant. On peut lire une légère surprise sur son visage, légère parce qu'elle espérait que ça arrive, un quelconque rapprochement, même bref, juste quelque chose, que les idées ne soient pas dans sa tête, que le cœur ne vibre pas pour rien cette fois.
Son regard s'entiche à nouveau du sien, l'expression douce, trop douce, presque à ses pieds. carrément à ses pieds, prête à se faire avaler
Aimee voudrait lui dire là, maintenant, tout de suite, pourquoi attendre, on s'en fout Iseul. Mais rien. Le silence se prolonge, la proximité n'est plus, les visages se frôlent.
Finalement Aimee sourit. En coin, soulève légèrement la nuque, encore en susurrant.


D'abord au restaurant, celui que t'as envie et ensuite chez moi. C'est comme ça qu'on s'occupe de la femme qui va prochainement partager notre vie.

Aimee joue le jeu. Un jeu qui n'en est pas un, à ses yeux. Parce que le sourire d'Iseul lui fait trembler les phalanges, frotter le sol avec sa semelle, souffler un peu plus fort par le nez pour respirer. Un ensemble de choses presque abrasives. Qui finiront par la blesser, c'est certain.
Emme


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Dim 6 Fév - 7:49
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Aimee ne démord pas.
Aussi têtue qu'Iseul peut se montrer, mais de manière un peu plus brute, un peu moins élégante, plus rentre-dedans. Comme si elle était profondément habituée à avoir ce qu'elle voulait, et Iseul se demande un instant d'où lui vient une telle confiance en elle, parce qu'elle est certaine qu'ici, rares auraient été les filles qui auraient accepté ses avances, Iseul en sait quelque chose.

Sa main lâche le poignet d'Aimee. Elle s'abaisse un peu pour récupérer son sac et, dans celui-ci, sa crème solaire, qu'elle applique consciencieusement sur son visage dans l'espoir, sûrement vain, de protéger sa peau des rayons UV bien trop agressifs pour elle. Elle masse le dessous de sa mâchoire et elle réfléchit, un long moment, écoute ce qu'Aimee a à dire, la façon dont elle insiste pour ce restaurant, et ça l'emmerde vachement, Iseul, parce qu'elle ne pourra faire semblant de manger, en tête à tête face à Aimee.
Aimee ne démordra pas, et elle le sait déjà.
Difficile de se tirer d'une merde pareille.

J'en connais si peu, des restaurants corrects, tu sais, je ne mange que des nouilles nature. Problème de pauvre, tu ne peux pas comprendre j'imagine.

Soupir dramatique, yeux qui divaguent, cerveau qui réfléchit encore, parce que le refus n'est pas une option, pas pour Aimee, et ni pour elle d'ailleurs.
Les doigts referment le tube de crème solaire qu'elle laisse tomber dans son sac. Du doigt, elle lui fait signe de s'approcher, comme pour lui dire un secret, et baisse la voix un peu plus tandis qu'elle se penche, le sourire aux lèvres.
Elle saura s'en tirer, de son mauvais pas, si elle détourne l'attention ailleurs, qu'elle reprend la main, qu'elle décide de ce qu'il va se passer, où, quand, comment.

Ah, si, j'en connais un, un des meilleurs de tout Séoul. Ça s'appelle mon lit, je crois...

Iseul a l'air plutôt fière. Le sourire s'étire tellement qu'il soulève un peu les pommettes, qui viennent elles même empiéter sur ses yeux, et elle se recule contre l'écorce de l'arbre qui les protège, les cache, les isole. Elle hausse les sourcils, comme pour lui dire tu vois, j'en connais aussi des disquettes, et ses bras se glissent de nouveau dans son dos, entre le tronc et elle.
La tête inclinée, Iseul juge la jeune femme à nouveau, la confiance qu'elle respire, le sérieux qu'elle lit sur son visage, alors même que ses mots sont trop forts pour sonner sincère, trop improbable.

Mais elle est improbable, Aimee, tu l'as su dès qu'elle t'a tendu la main, quand t'avais les fesses par terre et la cheville rouge.

Seigneur, à combien de filles t'as fait gober que tu passerais ta vie avec elle....

Typique, classique, Iseul l'a entendu des hommes.
C'est un peu différent, de la bouche d'Aimee.
Improbable et absurde, mais peut-être pas aussi mauvais et mensonger que lorsque ça sort des lèvres des hommes.
Et Iseul, elle aimerait bien voir jusqu'où ça va. Jusqu'où Aimee va pousser la chose, où elles sont, ses limites. Parce qu'Iseul n'en a pas, Iseul est vicieuse, plus qu'elle ne l'imagine, peut-être.

Tu me paies le voyage jusqu'à Vegas et on s'y marie ? C'est une vraie proposition.

C'est absurde, pourtant ça l'a fait sourire très fort.
C'est absurde, mais qu'est-ce qu'on s'amuse.
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Dim 6 Fév - 23:59
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L'assurance d'une vie, la débrouillardise depuis toujours. Qu'il faut faire avec, qu'il a fallu faire avec, finalement. Qu'Aimee n'a jamais accepté la défaite, jamais, pas même pour faire plaisir, parce que ça lui ferait du bien. Jamais. Parce que c'est admettre que raté ce n'est rien, ce n'est pas grave, que ça arrive.
C'est avec insistance que les yeux ne relâchent pas la pression, qu'ils finiront par s'amenuiser, à force de se perdre dans les vagues qui cognent dans ceux d'Iseul. La poitrine qui se soulève lentement, trop lentement, comme pour être sûr que tout est bien réel, là, tout de suite. Que ce n'est pas un rêve, un truc qu'on espère tant qu'il ne se produira jamais.
Doucement, Aimee recule lorsqu'Iseul récupère son sac pour en sortir sa crème solaire, se l'étale sur la peau, qu'elle n'est plus vraiment étonnée, parce qu'elle a cru comprendre que la pâleur était un signe de beauté ici, quelque chose du genre, elle n'est même pas vraiment certaine, alors elle ne préfère pas s'avancer, suit les mouvements des phalanges qui s'étendent des joues jusqu'à la mâchoire. Mandibules presque coupantes, pommettes creusées et angulaires, le nez long et droit, à peine creusé, juste un peu. Un tout qui fait un charme, un tout qui ferait tomber à genoux Aimee.
Sourire en coin, léger, pas de trop, Aimee à son tour regarde autour, parce qu'Iseul ne semble pas à l'aise, qu'elle peut le comprendre, qu'elle oublie souvent qu'ici les gens ne sont pas aussi ouvertement affectifs et là, elle manque un battement, une pulsation, un coup. Le cœur s'emballe et Aimee la regarde à nouveau, se mord la lèvre avant de pencher la tête en arrière, les mains viennent s'enfoncer au fond des poches de son pantalon, serre les paupières. Parce que c'est pas vraiment ce qu'elle désirait au départ, que c'était l'un des buts, mais que le plaisir premier était de connaître mieux cette femme charismatique, mystérieuse, dégage quelque chose d'indescriptible.

Si c'est une invitation, je dis jamais non...

Qu'elle joue le jeu, qu'elle joue peut-être un peu trop le jeu Iseul, qu'Aimee elle ne joue plus depuis un moment, qu'elle a arrêté dès l'instant où Iseul s'est enfin décidée à lui accorder du temps, un semblant d'importance, un truc auquel s'accrocher, n'importe quoi.
un regard
un coup d'œil
une caresse
des mots
Aimee s'approche doucement, se met à rire et penche la tête sur le côté, se balance d'avant en arrière, à peine, léger. Qu'elle aimerait lui dire personne, parce qu'en général Aimee ne va jamais aussi loin, dans ses flirts. Que c'est jamais aussi intense, qu'elle a rarement eu le cœur qui se soulève de cette manière, comme si le cosmos avait finalement décidé de lui donner une nouvelle chance, à Aimee. Une chance de devenir meilleure, auprès de quelqu'un, de devenir quelqu'un de nouveau, de s'éloigner du passé. D'oublier.

Oh tu sais, si ça marchait je serais pas là en train de te draguer. Mais tant mieux, finalement. Sinon justement, je pourrais pas te draguer.

Aimee s'approche lorsqu'Iseul colle l'échine au tronc, vient appuyer son épaule contre le tronc, à côté de son épaule, le visage près du sien, les lèvres à hauteur de ses oreilles. Assez haut pour susurrer, assez bas pour souffler dans le cou. Entre les deux. S'amuser. Pas pour longtemps. Parce qu'elle veut pas vraiment s'amuser, Aimee.
Qu'elle le sait, que ça finira par lui briser l'âme, lui tordre les tripes, la faire fléchir, genou à terre, bain de sang entre les lèvres.

Si tu veux, tu verras, je suis canon en costard. Et toi en robe blanche..Non, rouge. Je suis sûre que le rouge ça te va à merveille. Mh ?

Aimee penche le visage vers l'avant afin de clairement la voir, grand sourire, air désinvolte. Iseul. Iseul. Iseul
Emme


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Lun 7 Fév - 2:26
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Iseul aimerait bien continuer la conversation ailleurs, maintenant. Elle en a assez d'avoir l'impression d'être épiée, de devoir surveiller, regarder autour d'elle, vérifier que quelqu'un ne les regarde pas de trop, ne s'attarde pas sur les mains qui s'approchent, les visages qui s'effleurent.

Ça la frustre, Iseul, de ne pas faire ce qu'elle veut, comme elle le veut. De ne pas pouvoir parler librement, de ne pas pouvoir se mouvoir librement.
Elle déglutit, les yeux plissés, appuie l'arrière de son crâne sur le tronc et regarde les étendues d'herbe face à elle, le soleil qui tape entre les feuillages, dont elle se cache du mieux qu'elle peut.
Du coin de l'oeil, elle continue de regarder Aimee, le sourire qui habite son visage depuis un moment, la poitrine qui se soulève, puis ralentit, reprend de plus belle. Les jambes qui se rapprochent puis s'éloignent, comme si elles dansaient autour d'Iseul, qu'elles cherchaient à l'entraîner avec elles.

Iseul inspire longuement, détourne de nouveau le visage vers Aimee et sourit.
Elle a les chevilles grosses comme des maisons, de voir qu'un mot peut arrêter sa poitrine, la faire battre plus fort, colorer les joues, remplir les poumons ou les assécher.
Elle ignore un peu les effets que ça a sur elle. La façon un peu irrégulière qu'elle a de respirer, la lèvre inférieure qu'elle aspire entre ses dents, ses doigts qui s'accrochent les uns aux autres, ses cuisses qui se serrent.

Encore heureux, c'est toi qui me harcèle... Je t'aurais bien proposé de le faire dans ma voiture, mais t'as l'air vraiment trop romantique pour ça...

Iseul lève les yeux au ciel en secouant la tête et fixe le ciel un moment.
Réfléchit. Pense. Se demande encore d'où ça vient, pourquoi ça lui est tombé dessus, comme ça, pourquoi elle répond, comme ça, pourquoi elle n'a pas tourné les talons, comme la dernière fois. Pourquoi elle est encore là, pourquoi elle ne s'est pas déjà lassée, qu'elle n'a pas donné un faux numéro à Aimee, promis de l'appeler, avant de s'évaporer sans l'intention de lui reparler un jour.
Pourquoi elle joue comme ça, pourquoi elle pousse si loin, pourquoi elle a envie qu'Aimee pousse encore plus loin, l'encourage à aller plus loin encore, toujours plus.

Réfléchit. La fixe. La jauge de nouveau. Essaie de comprendre.
Mais c'est sans doute juste l'ego, le narcissisme poussé à l'extrême, le désir de se sentir aussi adulée, toute puissante, de la voir à ses pieds.
C'est sûrement ça.

On dirait que t'as fait ça toute ta vie pourtant. Que c'est pas la première fois que tu joues la sérénade comme ça.

Iseul observe les mouvements autour d'elle, l'épaule qui s'accroche à l'écorce, les contours des doigts qu'elle devine dans les poches.
Elle a toujours le sourire en coin, à moitié niais, à moitié amusé, un truc entre les deux, un truc discret sans vraiment l'être.
Elle se demande si elle a pas chopé un coup de soleil, parce qu'elle se sent brûlante, et elle espère qu'elle n'aura pas une marque sur le visage, ce serait un comble, elle qui se protège toujours si bien.
Elle laisse glisser ses pieds en avant de sorte à être à la même hauteur qu'Aimee. Elle écoute les mots avec attention, se concentre sur les souffles qui effleurent sa peau de manière régulière, sur sa gorge qu'elle sent se serrer un peu quand elle déglutit, les morceaux du tronc qui s'effritent sous ses ongles.

On fait ça quand, alors, femme de ma vie ? J'ai un passeport, mon week-end est libre, je dois avoir une robe rouge qui traîne dans mon dressing...

Iseul hausse les sourcils.
Dambi ne sera pas là avant la semaine d'après, en milieu de semaine.
Elle n'a rien à faire, véritablement, en ce moment. Tout est plutôt calme, du moins aussi calme que ça puisse l'être au vu des circonstances.
Iseul sourit, glisse une de ses mains derrière Aimee pour la loger dans une des poches arrière de son pantalon, discrètement, et elle chuchote, tout bas.

C'est mieux qu'un restau pas original, quand même...


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Lun 7 Fév - 4:34
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C'est comme une valse. Danser l'une autour de l'autre, se frôler du bout des doigts, la ramener contre soi. Une danse un peu mièvre, un peu trop douce, presque amer. Parce qu'elle ne sait pas si elle va durer Aimee. Mais elle veut y croire. Comme elle n'a jamais cru en rien, comme si elle parvenait enfin à ouvrir les yeux, à aller de l'avant.
Qu'elle le sait, qu'elle ne sera pas déçue d'Iseul, que ça ne se peut pas, que ce serait admettre ses tords, de tomber trop vite dans les bras de Persephone, s'attacher trop vite aux constellations qu'elles finiront par voir dans les cieux. Andromède et Cassiopée. Main dans la main, tombées des nues, porter par l'orgueil, en crever.
crever d'amour
un peu
passionnément
à la folie
pas du tout
Aimee joue encore le jeu. Fait semblant de jouer le jeu. Parce que c'est plus simple comme ça, que d'admettre que ouai, c'est vrai, là j'ai flashé Iseul, mais c'est pas comme avec les autres, je te jure que ce que je te dis, c'est vrai, j'ai jamais dit ça à qui que ce soit, pas comme ça, pas comme toi alors elle reste auprès d'elle, penche la tête contre l'arbre tout en la regardant, la tempe qui se frotte aux épis de bois, qui se plantent, qui griffent, qui font mal. Mais c'est indolore, partout, sauf là. En plein milieu de la poitrine
tu veux toucher iseul ?
tu veux entendre iseul ?
ma poitrine qui bat
que pour toi
c'est promis
Alors elle lève légèrement les yeux au ciel ,Aimee, pas longtemps, à peine, comme pour prendre le temps de réfléchir, hausse alors encore les éclanches, murmure ouai c'est vrai, je suis trop romantique pour faire ça dans un caisse.
Iseul propose une date. Oh Iseul. Iseul. Que tu sais ce que tu fais, que t'as envie de la voir tomber genou à terre, fléchir, quémander un peu plus de toi, un peu plus de vous, s'éprendre à en mourir.
Toujours murmure, toujours souffler entre deux mots, au coin de son visage, des mèches qu'elle vient dégager du revers de l'index, Aimee, la mèche foncée qui s'écrase de sa tempe pour la ramener derrière l'oreille, les yeux toujours sur elle.
se faire violence, oublier, oublier les défauts
oublier les peines
pour aujourd'hui iseul, si c'est possible, pour demain aussi
à jamais
Le regard est doux, trop tendre, s'est déjà épris d'elle, c'est trop tard Aimee. Puis la main dans la poche de son jean, le dos plus droit, les pensées plus bancales.


Si ton week-end est libre, alors ce week-end. Toi dans ta robe rouge, moi dans mon costume. Comme des vieux amoureux.

Le visage se rapproche du sien, trop près, prête à abandonner, laisser les lèvres se mordre, s'embrasser, mourir l'une contre l'autre. Mais elle recule, Aimee. Doucement. Le téléphone sonne dans la poche, la sonnerie retentit. Comme si on voulait l'avertir, Aimee.
ça va trop vite
arrêtes
pitié
que crie le cœur



On se retrouve vendredi soir à l'aéroport alors, Iseul. Tiens, mon numéro.

Iseul va s'échapper, Iseul va s'en aller, les ailes d'ange dans le dos, comme un chérubin, arc en main, poitrine transpercée.
Emme


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Mar 8 Fév - 1:08
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Obséder un peu, juste un peu.
Juste assez pour garder la flamme vive et brûlante, qu'elle écorche la peau, mais pas trop, juste assez pour que l'envie d'en sentir la chaleur reste malgré tout.
Juste assez pour qu'elle l'entête.
Un peu, juste un peu. Tout doucement, lentement, progressivement.
S'avancer comme pour tout lui donner, s'abandonner, et disparaître, sans crier gare, sans prévenir, sans s'excuser.

Les doigts s'effleurent encore un peu, les visages se cognent presque. Les yeux se dévorent, les sourires s'accrochent, et Iseul quitte finalement son arbre.
A assez attisé la flamme, se recule pour en regarder les ravages, les brûlures, celles qu'elles voient entre les fossettes et au fin fond des yeux.

Qui aurait cru que des gros bras comme ça cachaient une grande romantique.

Iseul s'amuse, sourit, d'un peu tout, de ce qui se passe, de ce qui va se passer, de ce qui se profile déjà à l'horizon.
Elle s'appuie contre son arbre et enfile de nouveau son talon, maintenant que sa cheville est soulagée, intacte, comme si elle n'avait jamais chuté. Comme si rien de tout ça n'était arrivé.
Elle se penche pour ramasser son sac. Aimee s'approche une dernière fois. Dernier échange de regard, dernier sourire, et Iseul acquiesce.

Toi dans ton costume, moi dans ma robe rouge alors.

Iseul regarde son téléphone un instant. Aucun message, aucun appel dont elle aurait raté la sonnerie. Rien que l'heure qui lui rappelle l'arrivée prochaine de son dernier cours de la journée.
Ses yeux se posent sur celui d'Aimee, et elle sourit de nouveau. Forcément.
Iseul glisse le sien dans son sac après avoir noté le numéro d'Aimee, sans pour autant avoir donné le sien.
Garder le contrôle sur tout, même les choses les plus infimes.

Obséder, juste un peu.
Iseul acquiesce la tête, ne dit rien de plus, ne confirme même pas vraiment, pour ce fameux vendredi.
Elle viendra, Iseul le sait, Aimee le sait.
Elle tourne les talons, accélère le pas pour rejoindre plus rapidement les bâtiments, passer moins de temps dehors.

Faire planer le doute, ceci dit, c'est obséder, juste un peu, juste assez.
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Mar 8 Fév - 2:49
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